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En résumé :
Je sais que statistiquement, "Au casino, le grand gagnant, c'est toujours le casino".
Je me suis informé de l'origine de l'argent, et j'ai compris que "Avec l'argent, le grand gagnant est toujours le banquier".
Par conséquent, "J'arrête l'argent pour devenir riche" : j'assume ma souveraineté, et j'opère toutes mes transactions en direct avec mes partenaires.
Le JEU est donc la solution par excellence : Dès que j'effectue une transaction avec un partenaire, j'écris mes coordonnées et le montant (+ ou -) dans son carnet, pendant qu'il écrit dans mon carnet ses coordonnées et le montant opposé (- ou +). Chacun appose la date et signe. Mon capital de points jeu augmente ou diminue selon que j'ai vendu ou acheté. C'est tout !
Ai-je besoin de faire intervenir de l'argent, des chèques, des comptes en banque, des intermédiaires qui prélèvent des commissions au passage et donc qui appauvrissent la valeur de l'échange original ? A l'évidence non !
Le J.E.U. est un moyen de mettre an avant notre souveraineté dans un exercice libre et inconditionnel de nos échanges. C'est un réseau sans centre et sans frontière, qui permet de faire l'économie d'une comptabilité centrale. Fonction qui est répartie sur l'ensemble des partenaires.
En 1940, Louis Even, directeur du Journal Vers Demain, écrit "L'île des Naufragés". Dans ce texte, la monnaie est présentée comme un simple système de notation (et donc de mesure) de la valeur des biens et services échangés.
Le JEU est un partenariat sans centre ni structure qui favorise l’enrichissement de la communauté et le rapprochement des individus. Ce nouveau type de réseau a été conçu et mis en place en 1998 par feu Daniel Fargeas, du Sud de la France.
En pratique, dans le JEU, chacun tient ses comptes personnellement sur un simple carnet (il n'y a pas de modèle imposé, un cahier d'écolier peut faire l'affaire si les comptes sont clairs, mais l'usage semble consacrer un livret comportant des cadres). Un centre comptable n'est plus nécessaire (il fait double emploi avec la feuille de compte). L'individu affirme ainsi sa souveraineté sur sa création de richesse et la création des unités de mesure correspondantes. En supprimant le centre (comptable) on supprime également les frontières, le JEU devient universel (tout en gardant pour priorité le développement personnel et local). Il n'y a plus d'association, ni d'inscription ni de cotisation. Du même coup l'exercice de l'échange devient libre, gratuit et inconditionnel.
On ne vend pas à un homme, ce qui lui appartient déjà, ce dont il est constitué, ce qui lui permet d'exister. De même, on n'adhère pas à une association pour respirer ou pour aimer. En effet, l'accord, l'échange naît avec l'homme, avec ses aptitudes les plus intimes. Cet accord est fait de la communication et de la créativité des deux partenaires (et des attentes, espoirs, postulats ou pensées positives associés à cet accord).
Les chiffres, les unités de valeur ne servent qu'à préciser, mesurer. habiller cet accord pour qu'il soit fiable et présentable. Les autres partenaires en reconnaissant cet accord lui donnent une civilité. Le libre exercice d'un accord chiffré est un droit de l'homme, c'est notre héritage. Il n'est pas nécessaire d'en référer à un centre de contrôle, la présomption de bonne foi est suffisante. Une fois l'accord établi par deux partenaires, il suffit qu'un troisième soit aussi d'accord, et ce troisième partenaire fera naître la monnaie dans sa dimension sociale.
La monnaie naît et devient universelle par tous ces accords successifs.